Ngor la belle

Vous connaissez sûrement le film culte « endless summer » ? C’est grâce à lui que j’ai découvert cette petite île hors du temps et véritable havre de paix…

La commune de Ngor vit au rythme de la pêche et depuis quelques années du tourisme. Juste en face de celle ci se trouve une île du même nom. Anciennement réservée aux pâturages et à la culture du mil, c’est seulement dans les années 50 que cette île commença à attirer les Dakarois pour y pique-niquer, puis y construire des cabanons et finalement des maisons plus modernes. À noter que l’électricité n’est pas acheminée vers l’île, seuls les panneaux solaires et les groupes électrogènes alimentent les maisons et autres restaurants ou boutiques.

On rejoint l’ile avec les bateaux de pêche traditionnels, qui s’apparentent à de longues pirogues. On débarque du côté sud de l’ile où vous trouverez quelques plages de sable fin bordées par des restaurants et des bars sur l’une et des cabanons ou petites épiceries plus rudimentaires sur la seconde.

De l’autre côté de l’ile, les houles battent sans cesse la côte rocailleuse. À chacune des extrémités de ce bout de terre, vous trouverez Ngor right et Ngor left, deux vagues aujourd’hui mondialement connues et pourtant préservées des foules pour mon plus grand plaisir.

Pour le reste, il faut déambuler sans but dans les différentes ruelles de l’île tout aussi charmantes les unes que les autres. Principalement axé sur l’art, vous buvez du thé à force de rencontres de sculpteurs, de peintres ou de céramistes... L’accueil y est chaleureux, la nature est verdoyante et le fait qu’il n’y ait aucune voiture ou autres moyen de transport, on se laisse bercer par la quiétude de ce havre de paix loin de la frénésie de la capitale Sénégalaise…